Shugo Chara / resistance
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Shugo Chara / resistance

Alors que tout le monde semblait certain que la paix était revenue, un mystérieux groupe débarque dans la ville, maléfique au plus au point, et cherchant a asservir les shugocharas ... et leurs possesseurs !
 
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 Le théâtre de Kuroyami - premier acte

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Maxeen

Maxeen


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MessageSujet: Le théâtre de Kuroyami - premier acte   Le théâtre de Kuroyami - premier acte Icon_minitimeSam 8 Mai - 14:50

C'est lorsque le soleil est le plus haut...
Que le théâtre vois son meilleur acte se jouer...


Sans dire un mot, sans faire un geste, juste fredonnant un air répété sans cesse, un air bien enfantin mais mélancolique.
C'est comme cela qu'elle était, à ce moment même, attendant de voir qui serait cette personne. En effet, il lui avait conseiller de rester en ces lieux attendre quelqu'un. Mais qui? Elle même ne le savait. D'après lui, c'était une personne intéressante qui contribuerait à cette tragédie ou comédie que jouaient les acteurs de ce monde rempli d'œuf de sentiment et de futur. Bien ou Mal, là n'était pas la question. En fait, il s'agissait d'une question bien plus complexe, qui pourtant paraissait la même bien qu'elle ne l'était pas: "Noir ou Blanc?". Peut-être "Gris", soufflerons les plus désintéressé bien que ce soit une des possibilités les plus rares. Pourtant, personne n'est d'un parfait "Gris", mais il n'y avait pas que du Noir ou du Blanc dans ce monde "Monochrome": en effet, les "nuances" d'âme s'effondraient les unes sur les autres dans ce monde laissant peu de place pour d'autres. Que ces "nuances" étaient égoïstes! D'ailleurs, il ne faut pas croire que quelqu'un est parfaitement gentil: si il donne c'est pour ne pas culpabiliser. Mais quelqu'un culpabilisant n'est pas prêt de voir le monde au "jour la nuit". Si la culpabilisation est un sentiment, alors les autres étaient bien pires, comme l'amour et ces autres, là, qui les faisaient naître...

"Mécanisme", voilà un mot résonnant dans la tête de la jeune fille, debout dans cette ville. Il lui avait expliquer que c'était comme ça que les humains voyaient leur vie défiler, par mécanisme. En effet, lors de leur mort, les humains voient tous leur rêve défiler, si jamais on le leur enlevait. Mais ce n'est peut-être qu'une réflexion. En fait, la jeune fille pensait plutôt que ce mécanisme était dut à cette vieillesse ravageant les Hommes. En effet, plus l'on va loin, plus on se retourne. A un moment, tout le monde se retournait et ce pour se rappeler les plus grand cauchemars hantant les pensées les plus profondes. "Horreur", voilà qui était liée à ce genre de funeste rêve. Plus ils se retournaient, plus les humains rêvaient de leur cauchemar d'enfance comme leur crime, celui d'avoir tué quelqu'un, d'avoir volé. Que l'humain est futile: plus on y pense, plus on se dit que ce qui était avant, dont l'insouciance, était plus simple. Oui, l'insouciance qui nous poussais à faire des actes insensés mais ce sans réelles complications. D'ailleurs, c'est peut-être cette insouciance qui pousse nos âmes à leur plus au point. "L'âme", par ailleurs, qu'en était-il? Cette âme... Soit Blanche, soit Noire, soit "Grise"... Non, pas réellement "Grise", mais un gris nuancé de plus ou moins de Noir ou de plus ou moins de Blanc. Tout dépendait du "pourquoi du comment", et bien d'autres questions tout aussi complexes auxquelles personnes n'avaient put répondre parfaitement jusqu'à là sans s'emmêler dans l'infini d'une tragédie...

C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas vraiment ce qu'elle était. En fait, elle se disait Noire, comme cette ombre dont ils avaient peur: mais si le noir était apparenté au monstre, alors qu'en était-il? Les monstres étaient-ils ceux qui étaient laids, étranges ou encore bizarres? Ou ceux qui avaient du sang su les mains? Peut-être aussi ceux qui avaient voler les rêves...? Plusieurs sens, plusieurs nuances, mais un seul mot. Finalement, elle était peut-être un "monstre" mais sans en être vraiment un. Triste destin. Finalement, elle arrêta d'y songer avant d'être emportée par ce flot de pensées. Mais pourtant, qui était-elle? Et que faisait-elle là? A lui obéir, à lui. A le suivre, encore le même. Elle regarda le ciel, au milieu de cette place vide, en y repensant: qui était-il vraiment? Quel étrange personne, toujours ce sourire aux lèvres avec elle mais pourtant des expressions dans l'ombre de ses sentiments: cet homme était-il lui aussi un monstre? Elle se fit emportée sans réellement s'en rendre compte. Pour tout dire, elle commençait déjà à le pré-sentir: maintenant, elle n'entendait plus rien, et ne chantonnait plus ce petit air. Son regard, troublé par ce cercle trop lumineux, le regardait pourtant comme fasciné: et lui, était-il aussi un monstre? Et lorsqu'il était noir, était-il lui aussi un monstre?

Elle cessa définitivement d'y penser. Après tout, à quoi bon se poser des questions auxquelles jamais on ne pourrait répondre? Sauf peut-être lors du dernier jour. Ses cheveux, de la même nuance que l'astre qui illuminait les nuits les plus sombres, rayonnaient grâce à cet autre astre de feu, qui recouvrait la ville d'un doux voile trop lumineux. Personne dehors à ce moment. Ce fait arrangeait la jeune fille qui ne voulait rencontrer personne, même si c'était pour lui. Ce n'était pas qu'elle l'aimait au point de mourir, il était juste de sa famille, il était juste celui qui l'avait trouvé comme elle était. Seule. Plus elle y pensa, plus elle se noyait dans un flot de songes et de rêves qui l'envahissait à chaque instant depuis le jour où elle avait lu ce livre. Pourquoi? Elle ne le savait, peut-être un rapport avec son passé, peut-être. En effet, elle avait oublié. Simplement, et sans rien d'autre. Jusqu'à là, elle lui obéirait jusqu'à savoir la vérité, celle que l'on définissait de vrai. Pourtant, les mensonges font partis de la vérité? Oui, car il y a plusieurs vérités en ce monde: "Noires ou Blanches", voir "Grises", comme ces nombreuses nuances qui ne trouvaient pas de maître propres à elles même, qui ne savaient se contrôler...

Elle attendait, encore, jusqu'au moment où elle commença à chanter sans réellement s'en rendre compte. En effet, si elle restait dans ce silence, elle s'endormirait et peut-être pour toujours ou pas. Tout ces sentiments, mélangés dans son cœur, la rendait de plus en plus "lourde" de son point de vue, et de ce mélange naquit un doux son, mélancolique, de cette bouche rosée...

"Aoi aoi sora ni tsuki no hikari wo tomosu,
Amaku awaku omoi sonna mono ni torawarete,

Kono tsuki akari no shita hitori shirezu,
Kimi no namae dake wo yonde ita,
Itsu made mo mirai wo sagashiteta,
Kono hikari no naka ni...

Itsu mo itsu mo soba de shinjite yuku chikara ga,
Tooku moroi mono wo ugokashiteru ki ga shiteta,

Kono tsuki akari no shita hitori shirezu,
Kimi no namae dake wo yonde ita,
Shizuka na aijou wo shinjiteta,
Kono hikari no naka ni...

Nani mo tsukamenai you na yoru ni wa,
Kimi wo omowanai toki wa nai,
There isn't a day I don't think about it,
Mayou kokoro ga kimi ni todoku you ni,

Kono tsuki akari no shita de watashi no namae wo yonde,
Tashika ni ai ni yuku yo doko de mo,
Kimi no soba ni,

Kono tsuki akari mabataki hitotsu sezu,
Shizuka ni watashi wo mitsumete ita,
Kimi to no mirai wo sagashiteta,
Kono hikari no naka ni...
"

Ce doux son résonnait calmement dans la brume des sentiments laissée par le jour. Cette brume, disparue. La jeune fille aux cheveux d'argent ne s'en rendait pas compte, en terminant cette chanson, mais quelqu'un approchait marchant sur les pavés de ce lieu qu'était le Lycée. Elle ne sentit pas cette présence, elle était dans ce monde rien qu'à elle où ses yeux bicolores n'étonnaient plus personne. Pourtant, tout était faux, tout se brisa en un instant à la pensée de ce mot: "monstre". Ce mot, qui éveillait curiosité et effroi en même temps, ce mot qui l'horrifiait mais qui attisait son envie de connaître. Elle cessa de regarder le soleil, et un léger vent vint déranger le calme de ces lieux, déplaçant une mèche d'argent sur son œil gauche. Ce dernier, enfin caché, laissa place à son deuxième œil d'une couleur claire d'eau. Elle se retourna, sa mèche ne partant pas. En face d'elle, une personne quelconque qui ne réveilla pas en la jeune fille un sentiment de curiosité, loin de là. En effet, cette personne, la jeune fille la connaissait peut-être, ou pas. En réalité, c'était juste une ombre du passé pour elle. Mais cette fois-ci, elle ne regarderait pas derrière elle...

Finalement, elle regarda cette personne qui, cherchant son probable chemin. La jeune fille, dans son uniforme noir habituel, n'y faisait pas attention pendant un long moment. Mais soudain, elle se rappela qu'elle devait attendre quelqu'un: était-ce cette personne, au loin? La jeune fille, regarda calmement les lieux, mais elle ne vit rien. Elle plia bien le col de sa chemin blanche, reboutonna sa veste noire. Quant à sa mèche, elle n'y fit pas attention. Après réflexion, elle arrêta de parfaire son apparence: c'était futile, cette personne l'avait probablement déjà vu... Ou pas. En fait, cela lui importait peu à présent que cette personne la regarda...
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